Evangile 17 juin 2024

Matthieu 5,38-42

 

Evangile selon Saint Matthieu 5,38-42

 

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu'il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre. Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter. »

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Voila bien encore un texte qui va à l’encontre des comportements de notre société ! Jésus nous rappelle encore une fois que la justice de notre cœur ne doit pas être celle du monde. Certes les lois humaines sont nécessaires et les tribunaux humains ont leur raisons d’être, et Jésus ne les nie pas, mais il nous appelle en tant que ses disciples à aller plus loin, à dépasser la loi des hommes pour arriver à celle du cœur devant Lui !

L’homme n’est pas fait pour vivre éternellement sur la terre, il n’y est que de passage, sa destination finale est la vie éternelle avec Dieu, et cette vie éternelle, il la prépare ici bas ! Dès lors, il faut apprendre à ne pas trop s’attacher au choses de la terre en tant que droits et possessions mais à bien s’en servir comme un moyen  d’aller vers le Père ! Et dès lors, tout prenant une autre importance, une autre « couleur », nos comportements deviennent différents ! Et Jésus ici nous en montre l’orientation !

Nul ne peut gérer le profond de notre cœur à notre place. Nul ne peut vivre notre relation à Dieu à notre place …mais justement quelle est notre vraie relation à Dieu ?

 Puissions-nous en ce jour, nous arrêter en vérité sur ce que nous croyons, sur ce que nous vivons, sur ce qui est le plus important au fond de notre cœur. Puissions-nous nous tourner en toute sincérité vers Dieu et voir avec lui de quelle façon nous l’écoutons, de quelle façon nous l’aimons. 

Myriam de Gemma