Obéissance / Qu’est-ce qu’obéir à Dieu ?

 

 On pourrait répondre rapidement à cette interrogation en disant : suivre les 10 commandements. Mais connait-on encore aujourd’hui les dix commandements et surtout tout ce qu’ils renferment ?

On pourrait aussi répondre : faire ce que Jésus demande dans l’évangile. Mais avons-nous réellement connaissance de tout ce qu’il y demande ?  Savons-nous vraiment vivre cela. Par exemple, partager peut nous sembler facile, mais pardonner à un ennemi et l’aider … est-ce vraiment vivable ?

Et que fait-on des demandes de l’Eglise, en ses commandements ? D’ailleurs les connaissons-nous ? Et si nous les connaissons, les vivons-nous vraiment ?

Voilà déjà des points que nous pouvons approfondir pour grandir dans l’obéissance à Dieu.

Mais il est un autre aspect que nous oublions souvent dans cette question ; obéir à Dieu ce n’est pas seulement faire ce qu’il demande, c’est aussi ne pas faire ce qui ne lui convient pas.

Obéir à Dieu, c’est résister à la tentation, à toutes tentations de péché. C’est renoncer à notre volonté propre lorsque celle-ci est en opposition claire à l’appel de Dieu.

Cela touche au détail de notre vie, de notre relation à Dieu. Par exemple, je me sens appelé à prier, mais voilà qu’il y a un match de foot à la télé, alors je dis à Dieu : « plus tard ! » et je vais à ce qui me plait le plus à cet instant : le match de foot.

 On pourrait ainsi trouver bien des exemples dans notre vie. Tout chrétien fait un jour ou l’autre cette expérience : Dieu n’est pas le premier servi !

Donc en résumé, obéir à Dieu c’est faire ce qu’il demande par sa loi, sa Parole, et par les commandements de l’Eglise, mais c’est aussi faire passer Dieu avant nous, avant nos désirs personnels, avant notre volonté propre.

Voilà le chemin de l’obéissance pour le chrétien.

Myriam de Gemma