
Peut-on être catholique et franc-maçon ?
La réponse est clairement non.
Cela pour différentes raisons dont en voici trois qui sont essentielles.
La doctrine franc-maçonnique
- nie que Dieu se soit révélé dans l’histoire. Dieu est seulement créateur :« le grand architecte ».
- nie aussi la nature divine de Jésus Christ, elle nie donc la Sainte Trinite.
- nie également tout ce qui se réfère au Christ, notamment la Présence Réelle et les sacrements.
Rien que ces trois points montrent bien que l’on ne peut être en conscience ou bonne intelligence a la fois catholique et franc-maçon.
Cette question n’est pas d’aujourd’hui. En 1983, l’Eglise a émis une déclaration sur l’incompatibilité entre l’appartenance à l’Eglise et la franc-maçonnerie. Cette déclaration précisait que « Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion. » (Voir le document ci-dessous)
En 2023, le Dicastère pour la doctrine de la foi a réitéré l'interdiction faite aux catholiques d'adhérer à la franc-maçonnerie, citant le document de 1983. La décision a été signée par le cardinal Victor Manuel Fernández, préfet du Dicastère, et approuvée par le pape François.
Donc avant de s’engager dans une ou plusieurs des associations de la Franc Maçonnerie, un catholique doit bien réfléchir à ce qu’il croit et à ce qu’il fait, car il ne s’agit pas là de s’engager seulement dans une association, mais dans un chemin contraire à sa foi, donc sur un chemin de reniement.
Cela mérite de s’arrêter et de bien choisir sa route, car, qu’on le veuille ou non, il faudra ensuite en rendre compte à Dieu ….

CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI
DÉCLARATION SUR L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE
L’APPARTENANCE À L’ÉGLISE ET LA FRANC-MAÇONNERIE
On a demandé si le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur.
Cette Congrégation est en mesure de répondre qu’une telle circonstance est due au critère adopté dans la rédaction, qui a été suivi aussi pour d’autres associations également passées sous silence parce qu’elles sont inclues dans des catégories plus larges.
Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.
Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci-dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241: DC 1981, n° 1805, p. 349. Voir aussi la déclaration de l’épiscopat allemand du 12 mai 1980, DC 1981, n° 1807, p. 444-448).
Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans l’audience accordée au cardinal préfet soussigné, a approuvé cette déclaration, qui avait été délibérée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.
A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983.
Joseph, card. RATZINGER
Préfet
+ Fr. Jérôme Hamer, O.P.
Secrétaire
https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/
documents/rc_con_cfaith_doc_19831126_declaration-masonic_fr.html