Ce fils doué, issu d'une grande famille de magistrats de Bologne suivit les traces paternelles en faisant son droit. Mais l'absolu le tenaille.

Ses études terminées, c'est à la chartreuse qu'il entre. Ses dons trouvent à s'y employer : il est nommé prieur de la Chartreuse Saint-Jérôme de Bologne et co-visiteur des chartreux d'Italie.

En 1417 il est nommé évêque de Bologne

Lui qui cherchait la solitude du désert, trouve le service de Dieu au milieu de son siècle. Qu'à cela ne tienne. L'essentiel est de le servir en quel qu’endroit qu'il nous envoie.

En 1422 il est nommé nonce apostolique près des rois d'Angleterre et de France, pour réconcilier ces rois.

Nicolas accomplit plusieurs missions diplomatiques de conciliation entre le pape et l'empereur germanique, comme entre le pape et le roi de France.

Le pape Clément XII le crée cardinal lors du consistoire du 24 mai 1426, Et le nomme pour une mission de paix en Italie pour chercher un accord entre différentes villes italiennes.

Albergati doit alors quitter Bologne et la ville choisit un autre évêque.

En 1431, il négocie la paix entre les rois de France et d’Angleterre et le duc de Bourgogne et couronne son œuvre en 1435 par la conclusion de la paix d’Arras.

Cette même année il participe au conclave au cours duquel Eugène IV est élu pape.

En 1438 Il représente le pape pour recevoir à leur arrivée à Venise l'empereur et le patriarche de Constantinople, lors du concile de Ferrare, en vue de la réconciliation des Églises d'Orient et d’Occident. Malgré ses talents de négociateurs, la réconciliation n’aura pas lieu.

À partir de 1438 il est aussi grand pénitencier et à partir de 1440 archiprêtre de la basilique Saint-Libère.

Il meurt à Sienne en 1443

Benoît XIV proclame solennellement sa béatification le 6 octobre 1744.